Bretzel liquide, humour noir, propos absurdes et photos étranges

Antonius Blok regardant sur Netflix la série "le septième sceau", d'après Ingmar Bergman
synopsis : De retour des croisades, un chevalier rencontre la Mort en chemin. Il lui propose de regarder des séries afin de retarder l’échéance fatidique et trouver des réponses à ses questionnements sur la foi.
tag : tuer le temps, d'accord mais juste encore un épisode
Catarina Bellaiche : Inter Brette vous avez vu l’original ?
Inter Brette : Catarina Bellaiche, j'ai vu les premiers épisodes et me suis arrêté à Sceau 6

Rogier van der Weyden portrait of a lady vers 1440 / Zakhar Sherman, 1998 (site web)
Ce tableau est un exemple remarquable de l'élégance abstraite caractéristique des portraits tardifs de Rogier. Bien que l'identité de la gardienne soit inconnue, son air de dignité consciente d'elle-même suggère qu'elle est membre de la noblesse. Son costume, ses sourcils et ses cheveux très épilés sont typiques de ceux que privilégient les dames haut placées de la cour bourguignonne.

Le costume élégant ne détourne pas l'attention de la gardienne. La robe, avec ses bandes de fourrure sombres, se confond presque avec le fond. La coiffure étalée encadre et attire l'attention sur son visage. La lumière tombe avec une beauté exquise le long des plis du voile transparent au-dessus de sa tête, et des ombres douces marquent sa structure osseuse fine. Contrairement à la simplicité d'exécution dans la plupart des tableaux, le filigrane d'or de sa boucle de ceinture est rendu avec une précision méticuleuse. La ceinture écarlate sert de repoussoir pour mettre en valeur ses mains délicatement jointes.

Rogier excellait en tant que portraitiste parce qu'il présentait de manière si vivante le caractère des personnes qu'il représentait. Les yeux baissés, les lèvres fermement enfoncées et les doigts tendus reflètent la concentration mentale de cette femme. Rogier a juxtaposé la forte sensation de l'activité mentale aiguë de la gardienne à son contrôle rigide de la composition et de la formalité de son costume et de sa pose, présentant au spectateur une image d'austérité passionnée. source : National Gallery of Art
Claudine Bassinne : La marque du soutien-gorge ?
Inter Brette : Claudine Bassinne, merci d'interroger directement Rogier.vanderWeyden@gmail.com