Bretzel liquide, humour noir, propos absurdes et photos étranges

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Paul Landacre était un graveur sur bois virtuose avec une technique singulière et une approche moderne et précise. Au cours de sa vie, il a été considéré par des critiques d'art et des artistes, tels que Rockwell Kent, comme le meilleur graveur sur bois américain de son temps, et ce point de vue perdure aujourd'hui. Enchanté par le paysage, la flore et la faune du sud de la Californie, l'artiste est surtout connu pour avoir représenté les collines, les déserts, les plages et les incendies et tempêtes dramatiques autour de Los Angeles.

Né en 1893 à Columbus, Ohio, Landacre a fréquenté l'Ohio State University, où il était un aspirant athlète et botaniste. Atteint d'une maladie débilitante, il s'installe dans le sud de la Californie en 1916 pour sa convalescence et exercer une profession moins pénible. Plusieurs années plus tard, il suit des cours à l'Otis Art Institute de Los Angeles. Il a appris lui-même la technique exigeante de la gravure sur bois, qui connaissait un regain d'intérêt international en tant que médium artistique, mais n'était pas une matière enseignée dans les écoles d'art de Los Angeles. Sa première exposition importante a eu lieu à Los Angeles en 1930 à la librairie Zeitlin, qui l'a représenté ainsi que sa succession pendant cinquante ans et l'a présenté à un large cercle d'artistes, d'acteurs, d'intellectuels et de talents littéraires locaux.

Les premières gravures sur bois de l'artiste étaient composées de larges lignes parallèles pour décrire les courbes sensuelles d'une colline ou d'une figure nue. Du début au milieu des années 1930, il avait affiné sa technique en une méthode très personnelle de coupes précises et méticuleuses et de fines hachures. Progressant encore plus loin au-delà des méthodes traditionnelles de gravure sur bois et vers une plus grande abstraction, il a utilisé une multitude de coups de burin différents pour créer des lignes sinueuses et des textures et motifs subtils. La netteté et la beauté saisissantes de ses compositions, qui opposent des blancs brillants à des noirs profonds et veloutés, confèrent à ses estampes une modernité inhabituelle dans les autres gravures sur bois américaines ou européennes de l'époque. source : paullandacreprints.com
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Max Kurzweil, The wife of the artist, 1912
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