Bretzel liquide, humour noir, propos absurdes et photos étranges

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Il est terrible - le petit bruit du soutien-gorge détaché par ses deux mains - Il est terrible ce bruit - quand il remue dans la mémoire de l'homme qui a faim. (Jacques Prévert)

, 10:19

The Unbearable Lightness of Being, 1988 le petit bruit de l'élastique dans l'esprit de celui qui a faim.gif, déc. 2021
L'Insoutenable Légèreté de l'être (The Unbearable Lightness of Being), 1988

tags : oeuf dur, sein

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Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant où je nage dans l'océan

, 07:37


Paul Verlaine

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Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte

, 11:54

Jean Gaumy La part de l'autre Jeanne Labrune dune du Pyla vent chien.jpg, déc. 2021
Jean Gaumy : La part de l'autre, Jeanne Labrune, dune du Pyla / Paul Verlaine, Poèmes saturniens

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Ma banane, ma sœur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble !

, 07:29

Vladimir Kush hamac ma banane ma soeur songe à la douceur.png, nov. 2021
Vladimir Kush / Charles Baudelaire
tag : surréalisme

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L'ancienne gare de cahors

, 12:37

Voyageuse ! ô cosmopolite ! à présent

Désaffectée, rangée, retirée des affaires.

Un peu en retrait de la voie,

Vieille et rose au milieu des miracles du matin,

Avec ta marquise inutile

Tu étends au soleil des collines ton quai vide

(Ce quai qu'autrefois balayait

La robe d'air tourbillonnant des grands express)

Ton quai silencieux au bord d'une prairie,

Avec les portes toujours fermées de tes salles d'attente,

Dont la chaleur de l'été craquèle les volets...

O gare qui as vu tant d'adieux,

Tant de départs et tant de retours,

Gare, ô double porte ouverte sur l'immensité charmante

De la Terre, où quelque part doit se trouver la joie de Dieu

Comme une chose inattendue, éblouissante;

Désormais tu reposes et tu goûtes les saisons

Qui reviennent portant la brise ou le soleil, et tes pierres

Connaissent l'éclair froid des lézards; et le chatouillement

Des doigts légers du vent dans l'herbe où sont les rails

Rouges et rugueux de rouille,

Est ton seul visiteur.

L'ébranlement des trains ne te caresse plus :

Ils passent loin de toi sans s'arrêter sur ta pelouse,

Et te laissent à ta paix bucolique, ô gare enfin

tranquille

Au cœur frais de la France.

Valery Larbaud

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